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Portraits

Le Village Vacances des Grenats: Une belle rénovation en cours

C’est en 2023 que la commune de Groix a décidé de confier pour 50 ans la gestion du village vacances des Grenats à la société Groisiker, issue de la société mère lorientaise et familiale « Joker finances ». Ce lieu d’exception nécessitait non seulement une vaste rénovation mais aussi de nouveaux services pour répondre aux attentes de la clientèle familiale et de couples de plus en plus exigeante. C’est ainsi que la société, Présidée par Benjamin Kerjouan s’est lancée un nouveau défi et va injecter près de 6 millions d'euros pour des travaux exemplaires réalisés dans une démarche durable .

Pour Benjamin, c’est un vrai challenge et un bonheur de se lancer dans ce chantier qui durera jusqu’en 2026. Son coeur se promène déjà entre Lorient et Groix, l’ile où il a souhaité se marier. Son épouse, Groisillonne et son fils sont des habitués des allers retours en bateau entre le continent et l’île où résident les parents de cette dernière. Ce chantier est pour Benjamin « un pari sur l‘avenir » et la volonté de poursuivre une transmission familiale de l’hôtellerie/restauration qui dure depuis 50 ans.

  

Les lodges, avec chambres  vue mer

 

 Le village gardera sa capacité et s’adaptera à la composition des familles actuelles. 64 lodges équipés avec vue mer : 1 de 8 personnes, 16 de 5 personnes, 30 de 3 personnes dont 6 accessibles PMR, 18 de 2 personnes (+ lit bébé sur demande). Le bâtiment d’accueil accueillera une salle de réunion, un bar/restaurant et un espace bien être.

Tout est mis en œuvre pour que la rénovation soit exemplaire : Gestion et économie de l’eau et de l’énergie , matériaux biosourcés, démarche acoustique et environnemental, certification HQE, toits végétalisés… Benjamin vise le label écolabel. « Nous souhaitons ouvrir toute l’année, créer de l’emploi et participer à la vie Groisillonne.

Aujourd’hui, les travaux de désamiantage et de curage sont terminés. S’en suivront, par phases successives, les travaux de gros œuvre, menuiserie, ouvertures, bâtiment d’accueil. Le village vacances devrait être ouvert à la location en mars 2026.

Passage de témoin dans l’entreprise familiale « Le Ty Mad »

Le Ty Mad, situé à Port-Tudy, tourne aujourd’hui une autre page de son histoire. La 3ème génération de la famille Puillon entre en force dans la gestion de cet établissement hôtelier de renom. Marie-Odile Puillon a décidé d’inscrire le mot « fin » sur son activité professionnelle et souhaite se consacrer à sa famille et ses petits-enfants : « j’ai toute confiance dans la génération à venir, mes enfants sont armés pour faire face aux défis de demain et répondre au mieux aux attentes de la clientèle.

 

Une vraie satisfaction pour Marie-Odile de pouvoir transmettre cet établissement à ses enfants. Ce lieu elle le connait par cœur. Depuis son adolescence, elle a suivi toute son évolution. Ses parents, Juliette et Jobic Puillon l’ont ouvert, en 1966, d’abord en reprenant un bar très prisé des marins de commerce et de pêche puis en créant un hôtel/restaurant de 31 chambres avec piscine que ces derniers ont rénovés et transformés au fil du temps.

 

Marie-Odile a pris les rênes du Ty Mad en 2005, après avoir exploité durant 25 ans la bonne table du restaurant des Courreaux dans la montée du Port. Elle a ensuite acheté le fonds de commerce puis les murs et transformé l’hôtel qui dispose aujourd’hui de 25 chambres spacieuses et de 3 studios de plein pied. Des gros travaux ont été réalisés au bar. Un superbe outil touristique qu’elle n’a eu de cesse d’améliorer. Aujourd’hui, l’établissement ouvert à l’année, emploie 25 salariés dont 7 en CDI.

 

Dès 2011, elle a décidé de confier la direction du bar/restaurant « les garçons du port » à Antoine, un de ses fils, âgé de 37 ans qui a souhaité construire sa vie familiale et professionnelle sur l’île.

 

Aujourd’hui, en ce mois d’été, Marie-Odile remet les clés de l’hôtel3*** à sa fille Marion revenue sur Groix avec son mari et son fils Léon. Marion, 41 ans devient directrice du Ty-Mad « c’est un vrai choix de vie très réfléchi et je suis heureuse. La vie insulaire n’est pas une découverte et j’en connais ses joies mais aussi ses difficultés. Léon, mon fils est ici comme un poisson dans l’eau et déjà assidu au pôle enfance, à la cantine, à l’école, à la plage…

Marion est ravie de pouvoir travailler en synergie avec son frère Antoine: Etre deux doit nous permettre de prendre les virages nécessaires. Aujourd’hui la trésorerie est saine, mais chacun sait que rien n’est acquis. Il faudra tout le temps innover pour maintenir l’activité et l’emploi à l’année. Nous travaillons pour notre île »

 

La saison 2025 est déjà en préparation et Marie-Odile, jeune retraitée se fait déjà un plaisir de pouvoir prodiguer ses conseils avertis à ses enfants!

 

 Hôtel Ty Mad *** | Votre hotel à Groix

 

Les Garçons du Port | Île de Groix (lesgarconsduport.com)

 

Port-Lay: un site d'exception ouvert à la location

Le site  de Port-Lay (Groix/Morbihan), face à la  mer a été entièremernt rénové par la commune. Il dispose de salles

de réception de 50 à 200 personnes – Un cinéma/salle de projection 101 personnes – 35 couchages

 

Venez découvrir le site de Port Lay avec sa vue imprenable sur la mer et son port, lieu d’exception de location de salles et de cinéma avec une possibilité d’hébergement pour vos événements familiaux, professionnels ou associatifs… ouvert toute l'année.

Idéalement situé, calme et isolé, au bord de Port Lay, le site se trouve à 15 min à pied de Port Tudy par les chemins côtiers et du Bourg.

Nos atouts

- 50 à 200 personnes

- le cadre et sa vue imprenable

- l’espace extérieur

- les salles avec ou sans cuisine ou sans couchage

- la salle de projection/de cinéma avec ou sans sa régie

- les couchages sur place

- la baignade à deux pas dans le port

Capacité des lieux

Une salle de réception : Pour vos anniversaires, cocktails, mariages, salons et séminaires d’entreprises ou tout simplement vos rencontres associatives, le site est accessible à tous et conçu pour les personnes à mobilité réduite, lieu idéal pour recevoir votre événement jusqu’à 150 personnes assises ou 200 personnes en buffet.

La salle est équipée d’un bar avec un réfrigérateur/congélateur et un micro-ondes.

Un espace traiteur équipé à disposition du restaurateur de votre choix. Un forfait vaisselle est également possible lorsque l'espace traiteur est loué.

Cette salle peut devenir un espace de travail (ou convivial) pour 50 personnes assises grâce à sa cloison mobile. L’espace traiteur n’est pas loué avec cette petite salle.

34 tables rectangulaires de 120 cm x 80 cm, 4 tables rondes de diamètre 152 cm et 220 chaises sont à disposition.

Du mobilier (tables et bancs) peut être prévu pour l’espace extérieur.

Une salle de cinéma/de projection de 101 personnes dont 87 fauteuils et 14 chaises équipée d’une régie son, vidéoprojecteur, écran.

Un hébergement de 35 couchages : 17 chambres de deux couchages de 2 lits de 190 cm x 90 cm – Deux blocs de trois douches et deux blocs de deux wc. Linge de lit fourni et lits préparés à votre arrivée. Pas de linge de toilette.

Vous trouverez également une chambre pour personne à mobilité réduite avec sa salle d’eau privative (un seul couchage).

Les chambres sont réservées en priorité aux locataires de la salle de réception. Elles peuvent être louées à des groupes constitués d’un responsable (dix chambres minimum + la petite salle de réception – Arrivée à partir de 11h et départ avant 11h).

Contact

Ouvert toute l’année, vous pouvez demander un devis à port-lay@groix.fr ou au 02 97 36 63 35 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.

 

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Olivier, ce passionné de cuisine amoureux de l’ile

Chef et propriétaire du restaurant gastronomique ‘l’amphitryon' à Lorient, Olivier Beurné n’a pas hésité très longtemps quand Gilles Romieux, propriétaire de la Marine lui a demandé de reprendre le restaurant et d’y investir près de 400 000 euros. Une belle opportunité pour celui qui a un parcours exceptionnel, 30 ans d’expérience dont 15 ans comme chef de cuisine étoilé au Château de Locquénolé à kervignac, près d'Hennebont.

 

Olivier souhaitait depuis longtemps travailler sur l’île et faire partager son amour pour les îliens qu’il aime à côtoyer et pour les produits de qualité de l’ile comme les ormeaux, les moules, les légumes, les poissons fumés, les escargots….

 

Il voulait un restaurant ouvert sur la vie Groisillonne et ancré dans le territoire, des produits locaux frais, des saveurs et des recettes de cuisine ilienne revisitées «une bistronomie insulaire de mer et de terre ». Aujourd’hui, sa carte est simple et courte, colle à la saison et varie tous les 15 jours. Les mets du moment sont les joues de cochon, le jarret d’agneau, le merlu. « Nous proposons aussi à la demande des plateaux de fruits de mer,du homard… »

 

Travailleur acharné, ce chef jongle entre ses deux restaurants. Il aime être à Groix les dimanche et lundi et faire plaisir à ses convives. En hiver, il peut compter sur son équipe de 4 personnes dont son fils Yvann, le chef de cuisine et son épouse Sandrine toujours très attentive à ses clients. L’organisation et l’anticipation sont pour lui la clé de la réussite. Il sait que travailler et vivre sur une île est une force mais apporte aussi son lot de difficultés tant au niveau de l’approvisionnement que du surcoût lié au transport maritime.

 

Pour l’automne, Olivier a des idées plein la tête : des cours de cuisine, des soirées thématiques (thon, coquilles St Jacques, homard Kig ha farz..) et pour Noël, un atelier foie gras, une carte traiteur à emporter.

Tous renseignements :Restaurant La Marine, île de Groix - Cuisine Bistronomique (restaurantlamarinegroix.com)

réservations pour le restaurant et les cours de cuisine : 06 84 91 72 07. Fermé les mercredi et jeudi

 

Patrick et Maxime ouvrent le Bao au bourg

Patrick Saigot ( à droite sur la photo) et son associé Maxime Quiltu (à gauche) viennent d'ouvrir le restaurant le Bao à l'emplacement de la crêperie du Kreiz er mor. Une nouvelle aventure pour Patrick qui passe des moules de Groix, à la fumaison de l'île et qui aujourd'hui prend le statut de restaurateur, à deux pas du bourg. Il assurera le service en salle.

 

Maxime, le cuisinier a déjà travaillé sur l'île en saisonnier. Après un passage au restaurant le Poulpe à Caudan, il prend aujourd'hui les renes des fourneaux pour offrir des produits de qualité et locaux.

Une belle salle chaleureuse (35 couverts) et un bar tout de bois vétus invitant à la découverte d'une cuisine îlienne baséee sur l'excellence des produits de Groix et des environs: poissons de pêche cotière, moules de Groix, légumes bio de Groix, cochon de Kervignac, cidre et jus de pommes de Groix, vins de petits récoltants....

 

Pierre ( le Barman) et Julia (aide cuisinière) viennent compléter l'équipe

 

Le restaurant/bar est ouvert du lundi au dimanche (fermeture le mercredi). Des menus sont proposés midi et soir.
Route de Créhal. Tél. 02 97 89 94 87

L'hôtel /Bistronome de la Marine :

En ce week End de l'ascension, Gilles Romieux et Joël Tristan, présentaient aux élus les travaux de rénovation en cours de cette superbe batisse construite en 1884. La pose du bouquet par l'entreprise de couverture était le moment fort de cette rencontre.

Marc Andréata, attaché à l’île, est l'architecte de la rénovation de cet hôtel/restaurant et veille à garder l’esprit du lieu. Celui-ci sera classé 3* et répondra à une clientèle de plus en plus exigeante. 20 chambres seront proposées à la location. On y trouvera également des salles de séminaire, un espace bien être, un couloir de nage. Une attention particulière est apportée en termes d’écoconstruction et d’éco gestion.

 

Un Bistronome sera tenu par Olivier Beurné le Chef du restaurant étoilé de l'amphitryon à Lorient. "Sur place, les produits seront frais, de l'île sélectionnés et travaillés avec soins par le chef de cuisine. Une cuisine du terroir de la terre et de la mer". 

 

la Marine a été un véritable coup de cœur pour les propriétaires qui un beau jour ont décidé de se lancer dans l’aventure et d’y mettre leurs compétences professionnelles et leur moyens financiers: l’île bouge, nous voulons être acteurs et participer à son développement en faisant revivre ce lieu chargé d’histoire.  Quelle que soit notre histoire personnelle, nous sommes tous très attachés à l’île et à cette institution, située en plein centre bourg ».

Nombreux sont les groisillons et amoureux de l’île qui ont une anecdote à raconter sur ce lieu : Qui n’y est pas entré un jour pour un verre, un repas, une fête, un mariage, un café d’enterrement, un bal, un banquet, une réunion électorale, un week-end, des vacances …. ? Tous s’accordent à dire qu’ils gardent ce lieu en mémoire comme un souvenir qui ne s’effacera jamais.

 

Dominique Yvon, le maire salue cette initiative privée qui complétera l’offre hôtelière de qualité de Groix. Il fait part de son soutien aux investisseurs et rappelle que la commune, dans son champs de compétences met en place de nombreux équipements pour faciliter la vie des iliens et des visiteurs, amoureux de l’île.

 

Marcus, ce savon qui sent bon l'île de Groix

Revenir sur son île d’enfance et d’adolescence, y faire sa vie de famille et monter son entreprise est devenue une réalité pour de nombreux jeunes couples très attachés à Groix et à son environnement protégé. 

Trois frère et sœurs, Marine Defoy, Mathilde et Thomas Patton, font partie de ces amoureux de l’île qui ont franchi le pas, après des études et expériences sur le continent.  Ils s’y sont installés non loin de leur mère Anne, céramiste. 

 

Après des études d’herboriste, de plantes médicinales pour Marine, de réglementation cosmétique, savonnerie et techniques de commercialisation pour Mathilde et de graphisme pour Thomas, le retour est « un vrai bonheur. Nous voulions vivre à Groix et conduire notre projet économique local, responsable et solidaire tout en recherchant la qualité des produits et garantir une production exempte de tout intrants chimiques, pollutions ou pesticides divers. L’objectif étant de pouvoir contrôler notre chaîne de production afin de proposer le meilleur des plantes et de l’herboristerie. La traçabilité et la composition des produits fabriqués sont pour nous essentielles

 

Le projet de savonnerie et de cosmétiques bio a été mûrement réfléchi. En 2017, Marine fait l’acquisition d’un terrain communal à Moustéro d’un hectare où elle plante des arbustes et arbrisseaux qui entreront dans la composition des savons et des cosmétiques : genévrier, cipres, cèdres, pin sylvestre eucalyptus citron, hélichrysum, romarin, lavande…. Les deux sœurs apprennent aussi à mieux connaitre la richesse de la flore sauvage de Groix et les lieux de cueillette. 

 

Le nom de la gamme de savons est trouvé, ce sera Marcus !, le nom du fils de Marine qui vient de naître.  Puis les choses s’enchainent. Un local de 30 m² est trouvé dans le bourg pour y installer l’atelier artisanal de fabrication des savons. Thomas apporte son savoir-faire de graphiste et met au point le packaging qui doit refléter l’image de qualité des savons fabriqués.

 

Aujourd’hui six savons aux noms évocateurs sont fabriqués à la main avec la méthode ancestrale, la saponification à froid :  Grek (grain de café), Marin. (Argile bleue), Minuit (charbon), Avril (argile verte, odeur printemps), Reflet (argile rose) et Nu, pour jeune enfant, savon sans parfum, sans huiles essentielles. Bientôt s’y ajoutera une gamme de cosmétiques naturels. Les projets ne manquent pas.

 

Petit à petit l’entreprise trace son sillon et se développe. Adhérente à l’association des producteurs de l’île, les savons sont commercialisés sur l’ile chez Ty Dudy Breiz, à la pharmacie, au rouget de l’Ile, dans les magasins de Groix et Nature à Groix et Lorient, à Houat, Avignon, Vannes, Bordeaux… Une vente en ligne est mise en place. A la demande de l’hôtel 3* Ty Mad, des savonnettes personnalisées sont confectionnées pour ses chambres.

 

Dès le 15 juin, Marine, et Mathilde présenteront leurs produits devant leur atelier situé 9 rue du Général de Gaulle près de la librairie. « Nous voulons faire de la vente directe et conseiller. Nous souhaitons également expliquer notre démarche et la composition des produits ». Un petit cadeau parfait pour faire plaisir !

 

Atelier ouvert tous les matins de 9h30 à 12h30. Tél. 07 81 31 35 72.

9, rue du général de Gaulle

Site internet : https://marcus-iledegroix.fr

 

 

 

 

 

Anne, la céramique comme passion

Parisienne d'origine, née de père Breton et de mère espagnole, Anne le Henaff est arrivée sur l'île il y a 27 ans avec mari et enfants. Ses amis lui avaient tellement vanté la beauté de l'île, qu'après plusieurs vacances sur place, elle en est tombée amoureuse.

Durant 10 ans, elle enseigne le sport au collège privé à Landost, tout en s'intéressant à la terre. Pour son plaisir et le partage, elle commence à créer. «J'ai vraiment eu le déclic lorsque ma grand-mère, qui était une aventurière et une artiste m'a transmis son matériel. Elle a longtemps vécu en Afrique où elle avait créé une école d'art plastique et faisait déjà de la céramique. Elle pensait que j' étais la seule de la famille à pouvoir continuer sur sa voie ».

En 2010, Anne décide d'exposer ses oeuvres au public au Gripp et en fait rapidement son activité principale. Elle s'installe à Kerlobras où elle créé des objets et cuit la céramique dans des fours qui montent en température jusqu'à 1300 degrés.

 

En 2017, elle s'installe au bourg dans une galerie « le rouget de l'île ». Là on trouve une multitude de créations liées à la mer. Elle travaille la plaque de lave qui vient de Volvic qui résiste au temps et à la lumière. Les plaques émaillées sont fabriquées sur demande et peuvent être personnalisées, qu'elles soient plaque de maison, crédence de cuisine, plaque funéraire.

Anne organise des stages individuels à la journée (pour les plaques) ou à la 1/journée (pour les crèches de Noël). Il suffit de s'inscrire à l'avance car le nombre de place est limité.

Son plus grand bonheur ? la qualité de vie sur Groix, son rapport avec la nature qui est source d'inspiration et ses trois enfants qui ont fait le choix de revenir sur leur île pour s'installer et créer leur entreprise. Bientôt Grand-mère, elle entend bien transmettre à la jeune génération son amour d'îlienne

 

Galerie «  le Rouget de l'île ». Ouvert toute l'année

10, rue du Presbytère. Tél. 02 97 86 52 83

Site: www.annelehenaff.com/

 

Des vignes sous le soleil de Groix

C'est à Port-Coustic, que Mathieu le Saux et Noémie Vallelian ont décidé de poser sac à terre en 2017. Leur projet, faire de la viticulture sur l'île grâce au micro climat du sud Bretagne. Titulaire d'un BTS de viticulteur obtenu à Montpellier, Mathieu a fait ses premières expériences professionnelles en Suisse où il a rencontré Noémie plus spécialisée dans le maraîchage biodynamique, l’arboriculture, les vaches, les cochons, brebis...

La culture de la vigne est devenue possible sur tout le territoire français et notamment à Groix, grâce à une toute nouvelle législation. Le choix de l’île a été favorisé par le fait qu’elle dispose d'un microclimat qui lui permet d'avoir le même ensoleillement et la même pluviométrie que la région de Bordeaux et la Bourgogne. Son sol schisteux est aussi propice à la culture de la vigne. Le seul ennemi pourrait être le sel des embruns, mais les vignes de jardin se portent très bien, sans doute parce que les tempêtes se produisent en dehors de la période végétative », explique Mathieu. La proximité de ses attaches familiales a également joué dans sa décision.

 

La ferme Chatté de Port-Coustic située face à la mer est devenue le lieu idéal pour le projet suite à une rencontre avec le Maire, qui a suggéré d'acheter ces batiments et terrain en vente depuis des années. Restait au couple à trouver les moyens financiers pour voir ce projet aboutir. Après un premier refus des banques, ils décident de lancer un Crowdfunding (sans contrepartie) et trouvent des partenaires financiers pour alléger la dette.

 

Aujourd’hui, dix hectares de terrain sont en cours d’acquisition à Locmaria et à Kerohet pour implanter la vigne. A partir de cépages finement sélectionnés, un hectare de vigne sera planté chaque année. Il faudra attendre cinq ans pour obtenir de belles grappes pour les premiers vins blancs et rouges de Groix. Un véritable challenge personnel et un projet de vie.

 

Parallèlement Mathieu et Noémie développent l’activité cidricole. Pour cette première année, les pommes proviennent des départements bretons. L'automne dernier, ils ont fait la chasse aux vergers spéciaux et quadrillé la Bretagne. Les premières cuvées ont été pressées en novembre 2017, par région de production. La mise en bouteille a été faite de février à mai. 1000 bouteilles par cuvée, soit 7000 bouteilles. des milliers de litres de jus de pommes ont été pasteurisés et conditionnés par litre ou cubi de 3 litres La production est vendue à la ferme ou sous les halles le samedi.

 

Quand on leur parle de l’accueil des Groisillons, ils louent leur hospitalité et leur gentillesse.

Des projets, ils en ont plein la tête. Déjà plusieurs pommiers ont été plantés à Kerohet et en novembre prochain, ils comptent mieux utiliser les pommes de l’île en lien avec les habitants et envisagent d’organiser une journée du pressoir ou chacun pourra amener sa récolte. Une fête des pommes avec les écoles est également dans l’air.

Ferme de Port-Coustic. Les sables rouges Tél. 09 52 97 87 93

Vente directe.

mail@fermedeportcoustic.com

 

 

 

Les moules de Groix, un produit d’exception

Julien et Leslie Romagne ont repris en avril dernier les Moules de Groix. Déjà mytiliculteurs à Clohars Carnoët dans le Finistère où ils ont installé 10 tonnes de moules sur 300 tables, leur arrivée sur l’île était un challenge et une opportunité de dynamiser leur activité. Ils se sont rapidement intégrés au milieu insulaire et ont adhéré à l’association des producteurs de Groix. Lola Kermabon, formée au lycée d’Etel complète l’équipe.

Les moules de Groix, de chair orangée et iodées à souhait, font le bonheur des gourmets. Les restaurants de l’île ont vite mis ce produit de qualité à la carte. On les trouve également au marché et à la poissonnerie.

300 à 600 kg sont extraites chaque jour des filières situées au large de Port-Lay. L’objectif est de pouvoir en commercialiser 120 tonnes par an. Entre 50 à 70% de la production est expédiée sur le continent. Si quelques restaurateurs d’outre rade ont adopté les moules de Groix, l’essentiel est acheminé sur Paris et alimente des restaurants de renom. Grace à sa grosseur (entre 5 et 7 cms), la moule est devenue un produit d’exception. Elle se cuisine de mille façons : à la marinière, en bouillabaisse ou cotriade, farcie. Elle est aussi parfaite en accras ou en saucisses de moules (délicieux !) ou tout simplement à la plancha ou au barbecue. A déguster sans modération

 

La moule de Moule est commercialisable toute l’année. Seule la présence du dinophysis en juin/juillet oblige à interrompre la commercialisation. Pendant ce temps, Julien entretient les filières avant les nouvelles récoltes

 

Les moules de Groix. Port-Tudy Tél. 06 82 60 33 67.

 

Consultez le site des moules

https://moulesbretonnes.fr/

 

Photo légende : Julien et Leslie assurent la récolte des moules

 

Leur petit coin de paradis et un challenge de bonne organisation

C’est par hasard qu’Erwann et Pascale le Bihan, natifs du Morbihan sont arrivées sur Groix en 2017 avec leurs deux jeunes enfants après avoir été contactés par l’enseigne Carrefour. Ils n’ont pas hésité à franchir le pas, à la grande surprise de leur entourage. Ils se sont immédiatement projetés dans l’avenir. « L’école, le collège, le centre de loisirs, la cantine ». «un véritable coup de coeur pour cette île qu’ils ne connaissaient pas ».

 

Passionnés par leur métier dans la distribution, ils ont rapidement transformé ce magasin de 600m² de vente : nouveaux frigos fermés, réagencement des locaux, mise en valeur des produits insulaires « made in Groix». Huit personnes y travaillent à l’année et vingt en saison avec une priorité à ceux qui ont déjà travaillé et ont de l’appétence pour le commerce.

Lorsqu’on leur demande leur points forts, ils répondent une équipe solide, des produits bio qui correspondent à une forte demande des clients, la qualité de leur marque distributeur et les rayons fruits et légumes et viandes

Leur challenge est aussi d’avoir une bonne organisation et de savoir prévoir le transport des denrées pour ne jamais être en rupture « cela nous change de l’ordinaire ». Petit à petit, ils s‘ancrent dans la vie locale et participent volontiers aux animations locales.

Ils se félicitent d’avoir une bonne clientèle insulaire riche de contacts. Bien intégrés dès leur arrivée, ils ont aujourd’hui l’impression de connaître les gens depuis des années. Ils se voient bien rester dans ce petit paradis pour longtemps….

 

Carrefour contact, au bourg est ouvert du lundi au samedi de 8h à 20h et le dimanche de 9h à 13h. Tél. 02 97 86 80 07

 

Photo : Erwann et Pascale démarrent leur journée dès 5 heures

 

Portraits d'habitants

Dans cette rubrique, nous esquissons les portraits de gens de l'île, leur parcours, leurs attaches, leurs comment et leurs pourquoi. Vous pensez que quelqu'un mérite un clin d'oeil ? Dites-le nous par mail à mairie@groix.fr

 

Decouvrez les interviews en cliquant sur rubrique

 

Marie-Odile Puillon, une femme de défis

C’est en 1966 que les parents de Marie-Odile, groisillons tous les deux depuis plusieurs générations reviennent vivre à Groix avec leurs deux enfants en rachetant le bar « Le Ty MAD » situé à Port-Tudy.

Rapidement le bar Ty MAD dont la traduction française signifie « Bonne Maison » se développe par l’adjonction d’une crêperie au rez de chaussée de la maison pricipale.

En 1974, Joseph Puillon, le père de Marie Odile aménage dans les étages de l’établissement un hôtel de 12 chambres. En 1992 une aile supplémentaire est rajoutée et en 1998 une grande piscine est construite dans le jardin. L'hôtel 2 étoiles compte alors 31 chambres.

 

Au cours de sa jeunesse, Marie-Odile aide ses parents dans les restaurants et au bar pendant les saisons. C'est sa grand-mère paternelle, fine cuisinière et son papa « Jobic » qui lui enseignent les bases de la cuisine et le goût de la bonne table.

 

En 1983, Marie-Odile ouvre son propre restaurant « Les Courreaux » dans la montée du port vers le bourg. Autodidacte, elle travaille très dur pour mettre au point des recettes très originales et proposer à sa clientèle une cuisine raffinée.

Bientôt la réputation de son restaurant fait traverser le bras de mer entre Groix et le continent appelé Les Courreaux (d’où le nom de son restaurant) à des clients alléchés par la bonne réputation de son établissement et à des grands noms de la politique ou de la gastronomie comme Gaston Lenôtre, alors célèbre pâtissier. Elle sera aux fourneaux de son restaurant jusqu'en 2004, tout en élevant ses 3 enfants, « ses plus belles réussites », comme elle aime à le dire.

Sur les traces de leur mère et de leur grand-père, ses trois enfants évoluent aujourd'hui tous dans l'hôtellerie-restauration.

 

En 2005, au décès de son père, Marie-Odile reprend l’Hôtel restaurant Ty MAD. « Comme tous les métiers de service L'hôtellerie, est un secteur d’activité difficile et exigeant », admet Marie-Odile. Mais toujours soucieuse de la satisfaction de ses clients, elle entreprend de gros travaux, ouvre des salles de séminaire, refait une grande partie des chambres à neuf, chacune avec son cachet. Les chambres face à la mer, sont réaménagées et agrandies. En cassant les murs, elle les transforme en chambres beaucoup plus spacieuses. Aujourd'hui, son hôtel compte 25 chambres de 30 à 13 m²

Marie-Odile est en perpétuelle recherche d'amélioration pour ce lieu de charme. Viser toujours plus haut constitue pour elle un défi qu'elle entend relever constamment. En 2011, elle confie la responsabilité du bar jouxtant l'hôtel à son fils Antoine qu'il rebaptisera Les garçons du port.  Fin 2016, elle s'est attaquée. à la réfection du bâtiment qui relie le bar et l'hôtel, avec notamment une toute nouvelle cuisine pour la brasserie. En 2017, elle entreprend des travaux de rénovation et obtient en 2018 sa 3ème étoile pour l'hôtel

Contact 02.97.86.80.19

Plus d'infos : www.tymad.com

Bienvenue dans les chambres d’hôtes du Soleil Levant

Marie Pierre et Albert Longuier ont ouvert depuis quelques années, dans une belle demeure des années 30 située juste derrière la mairie trois chambres d’hôtes aux noms évocateurs « la Birmane, l’Indienne et la Chinoise », rappelant ainsi leur passion pour l’Asie et les voyages culturels qu’ils organisent depuis 1994. Cette maison familiale, Marie Pierre l’a héritée de ses parents, qui jusqu’en 1992, tenait là un commerce de bonneterie et de prêt-à-porter.

 

En 2011, au moment de la retraite de l’enseignement, le couple décide de rénover cette maison, de l’ouvrir aux visiteurs et de consacrer les bénéfices de la location des chambres à des projets humanitaires qui leur tiennent à cœur depuis si longtemps. « Nous avons beaucoup voyagé en Asie, rencontré la misère et les conditions très difficiles d’exercice de la médecine dans les hôpitaux et cliniques. Pasteuriens dans l’âme, mon épouse et moi-même avons décidé de consacrer notre patrimoine personnel à cette cause ».

 

Leur association Soleil levant (70 donateurs) soutient les projets éducatifs et sanitaires dans le monde. C’est ainsi qu’elle finance deux associations partenaires « Orthopédistes sans frontières » (OWB) et » Antipode » (de l’ICAM de Nantes). Elle prend en charge les déplacements de médecins du CHU de Brest et de Lorient qui une à deux fois par an se rendent au Cambodge, au Laos et à Madagascar pour y faire de la traumatologie générale. Là-bas, ils opèrent les adolescents et enfants, grands accidentés de la route. L’association a également financé un centre périnatal en Inde dans la Région de Mangalapuram, des maisons pour des intouchables à Pondichéry. Nombreux autres projets sont à venir comme la construction d’une maternité….

Sur Groix, Marie-Pierre et Albert proposeront le 27 juillet de 15h à 17h, à l’Ephad une conférence débat sur l’Inde du Sud (entrée gratuite) et souhaitent en 2018 donner des cours de calligraphie chinoise aux enfants du pôle enfance. En septembre, lors du Trail, 1€ par coureur sera reversé à l’association. Une belle initiative.

 

Chambres d’hôtes Soleil Levant : 4, rue François le Bail Tél. 06 08 84 75 68

www.voyages-soleil-levant.fr/

 

 

 

Ti Dudy Breiz installe sa fabrication au Gripp

Ti Dudy Breiz vient de prendre possession de ses nouveaux locaux de fabrication au Gripp. Un beau bâtiment de 205 m² à deux pas de Groix et Nature. Là, on y trouve l'atelier de fabrication avec du matériel performant, des salles d'emballage, d'expédition, un bureau et des vestiaires. Un magasin de vente avec vue sur l'atelier permettra (après l'été), aux visiteurs de découvrir les produits.

 

Tous les produits fabriqués sont sans colorants ni transformateurs gâteau breton au beurre salé, quatre quart, Kouing aman, crêpes, financiers, cookies...Bientôt une gamme de glaces artisanales à emporter seront proposées ainsi que des guimauves maison

 

La production se fait en famille. Frédérique est aidée par Marine, sa fille, Angélique, sa soeur et Philippe son mari . Une jeune crepière vient aussi d' être embauchée pour faire face à la demande croissante.

 

Le magasin du bourg, situé route des plages continue de vendre les biscuits et et tous les produits locaux. Un rayon épicerie fine permet de trouver tous les produits bretons de qualité.

 

 

Pour en savoir plus www.tidudibreizh.fr/

Les Caramels de Groix: une nouvelle boutique au bourg

Dans son nouvel atelier place de l'église, Sébastien Autret fabrique de délicieux caramels au beurre salé, aux noisettes, pistaches.... Un véritable délice pour les amateurs de caramels mous !

 

Avant d'arriver sur l'île en 2010, Sébastien a dirigé durant 7 années, à Paris, l'entreprise de fabrication de chocolats détenue par sa famille depuis 3 générations et ainsi perpétué la tradition de chocolatier.

 

Originaire de Lomener, près de Lorient, Sébastien est un habitué de Groix où ses parents ont une maison de vacances. Depuis tout petit, il y a passé ses étés, pratiqué la chasse sous marine. Après sa rencontre avec Marie qui travaillait dans une parfumerie, ils décident de se marier à Groix, l' île de son enfance. En 2009, c'est la fête sur l'île. Joseph et Rose viennent rapidement agrandir le cercle familial.

 

Durant toutes ces années passées à la capitale, Groix demeure leur destination de vacances. Le hasard existe t-il ? Ils plaisantent souvent sur la possibilité de venir y vivre. Et puis pourquoi pas après tout ? Mais que faire ? Le chocolat est un produit trop spécifique. D'abord, ils ont envie d'une crêperie où les clients se sentent bien qu'ils ouvrent à Port-Tudy où se trouvait autrefois un café« Au repos de la montée ».  Une fois le service terminé, Sébastien s’attellait à la fabrication des caramels, profitant de la fraîcheur de la nuit pour élaborer ses confiseries. Le matin, chaque caramel est emballé un par un, « pour ne pas modifier la structure ». Sébastien produisait jusqu'à 1 tonne de caramels par an.

 

Aujourd'hui, la crêperie a été vendue mais Sébastien et Marie ont décidé de s'ancrer à Groix et ont acheté une maison place de l'église. Une nouvelle échoppe est née, tout de noir vêtue. Une nouvelle aventure depuis début août pour le plus grand plalsir des amoureux des caramels.

Pour en savoir plus:

http://www.caramelsdegroix.com/

 

 

 

Ile et elles aux petits soins des groisillons

Corinne Marcon est née à Paris où elle a habité jusqu'à sa rencontre avec Cédric qui lui a fait découvrir l'île de Groix. Elle était maquilleuse dans le spectacle : télé, photo, pub, film…

Après 4 ans d'allers et retours entre Paris et l'île, et avec l'arrivée de Youna, Corinne décide de s'installer à Groix et d'ouvrir son institut de beauté « Ile et elles », rue du presbytère. Emmanuelle Stéphant la rejoint d'abord comme apprentie puis comme salariée. Cela fait 18 ans que ça dure.

Au fils des ans, l'institut, désormais installé place de l'église, est devenu un lieu incontournable pour s'occuper de soi et se faire plaisir.

Cette année, l'institut s'est refait une beauté : ravalement de façade, nouvelle vitrine, travaux d'agrandissement du hammam qui peut maintenant accueillir jusqu'à 6 personnes. Corinne a également étendu sa gamme de produits de beauté et de soins avec de nouveaux peelings.

Corinne s'est aussi beaucoup investie dans la vie locale. Depuis la création de sa boutique, Corinne a toujours été membre actif d'associations telles que l'association des parents d'élèves de l'école publique, l'association des commerçants ou de l'office de tourisme.

Aujourd'hui, elle est présidente de l'association des commerçants, qui compte une quarantaine d'adhérents. « L'objectif de l'association est de promouvoir et d'animer la vie économique de l'île, explique Corinne. Nous organisons la fête de la place, des braderies en juillet et août, un défilé de mode qui a eu lieu cette année sur le quai central, en collaboration avec les mardis du port, des jeux pour la période de Noël… Je représente également l'association lors de réunions avec les élus »

Corinne a aussi des hobbies. Elle aime chanter. Accompagnée par les musiciens du cercle celtique, elle forme un duo de voix avec le grand talabardeur (joueur de bombarde) Thierry Losq.

Depuis cette année, elle a créé les Moi, moi, moi avec Serge Négri et Jean-Claude Mathieu. Ensemble, ils répètent de nouveaux titres pendant l'hiver pour proposer, dès le printemps prochain, un répertoire plus élargi de chansons françaises.

 

 

Pat Sacaze, le passionné

C'est en 1972 que Pat Sacaze arrive à Groix pour travailler à Jeunesse et Marine. Assis sur le quai de Port Lay, il a un coup de foudre pour cet endroit et décide de ne plus jamais quitter l'île. Après sa saison à Jeunesse et Marine, il embarque comme marin pêcheur puis comme marin de commerce. Avec 2 mois de salaire, il achète une petite écurie à Kerlard qu'il retape. Puis il rencontre Myriam. Ensemble ils tiendront une ferme d'élevage de chèvres, de canards et de vaches pendant une quinzaine d'années. Il apprend sur le tas et sera primé quelques années plus tard pour la qualité de ses produits (médaillé d'or et médaille d'argent). Puis en 1991, Michel Tonnerre l'appelle pour rejoindre la scène. Il sera l'harmoniciste du groupe, instrument qu'il pratique depuis l'âge de 8 ans. Avec Michel, il enchaînera les tournées dans toute la France.

En 2002, le couple reprend la boutique de la mer, rue du presbytère, où Myriam travaillait déjà. En 2011, Pat rejoint la troupe « Equipage Tonnerre » composée des anciens musiciens de Michel Tonnerre. L'équipage réunit une dizaine de musiciens et ensemble ils produisent un spectacle en hommage au chanteur/compositeur. Le groupe a déjà joué dans tous les grands festivals de Bretagne.

En 2013, il rejoint LE groupe groisillon en vogue « Les Renavis » avec Jaja de Quéhello, Pimpin de Kermario, Cloclo de Créhal et Gigi du Méné.

En plus de la musique (harmonica, accordéon), Pat a une autre passion, les trains. Il passe d'ailleurs des heures dans son grenier à bricoler sa grande collection de trains sur rail. Il sera d'ailleurs au salon des collectionneurs le dimanche 21 février 2016.

 

Pour en savoir plus sur Pat Sacaze et sa passion our la musique cajun, consultez le lien suivant: http://www.country-france.com/patsacaze/

 

Lionel Boulet, adjudant chef, commandant de brigade

Issu d'une famille de gendarmes, Lionel Boulet a vécu toute sa vie en brigade sauf pendant ses années d'études universitaires.


Après son service militaire, il entre à l'école de gendarmerie et démarre sa carrière en gendarmerie mobile puis en gendarmerie départementale en centre Bretagne où il exercera ses fonctions dans diverses affectations pendant 11 ans, période pendant laquelle il commandera aussi une brigade.


En septembre 2014, il fait le choix de venir s'installer à Groix car le caractère maritime l'intéresse.
Il est très bien accueilli sur l'île. « Les Groisillons sont très chaleureux. ». A Groix, c'est une gendarmerie de proximité qui s'exerce, il y a beaucoup de relationnel et de contact avec la population. Ses missions sont toutefois les mêmes que sur le continent c'est à dire des missions diverses (interventions sur les accidents, cambriolages, violences…, enquêtes judiciaires, surveillance de proximité, sécurité routière et enfin de l'administratif).

A Groix, les gendarmes interviennent aussi sur l'eau tout autour de l'île. Les 5 gendarmes présents à l'année ont tous leur permis bateau. L'été, avec une population qui est multipliée par 5, quatre gendarmes supplémentaires viennent en renfort.

 

Lionel Boulet est également passionné d'histoire et de généalogie. Il effectue actuellement des recherches sur l'histoire de la gendarmerie de Groix qui existe depuis 1881. Initialement, la gendarmerie était située dans le centre-bourg, probablement en lieu et place de l'actuelle mairie. Puis dans les années 30, la gendarmerie déménage à Créhal, où on distingue encore sur le fronton de la maison l'inscription « Gendarmerie Nationale ». Depuis 1966, la gendarmerie occupe le bâtiment actuel, situé rue Francis Stéphant.

La parenthèse del'île, des chambres d'hôtes dans le bourg

Début juillet, Christine Sachet a ouvert discrètement ses chambres d'hôtes dans le bourg dans le bâtiment de l'ancienne pharmacie de Jacqueline Bihannic.

Ce projet de partenariat familial a pris forme suite au départ des pharmaciens vers un nouveau batiment près de la poste.

 

Les propriétaires du bâtiment ainsi libéré, Pierre Sachet et Gwendal Bihannic, souhaitaient que ce lieu puisse continuer à vivre. C'est donc tout naturellement qu'ils ont été séduits par l' idée de Christine Sachet (la nièce de Pierre) et de son compagnon, tous deux habitant Nantes, d'ouvrir en plein bourg des chambres d'hôtes. Christine aime Groix. Enfant, elle avait l'habitude de passer ses vacances sur l'île, lorsque son oncle tenait l'auberge du pêcheur à Port-Tudy.

 

Pendant près d'un an, ils ont travaillé d'arrache pied pour donner corps à leur projet familial avec comme priorité de préserver le cachet, l' âme de cette belle bâtisse et de son jardin. Nombre d'entreprises locales ont participé à cette rénovation particulièrement réussie.

Ce sont désormais 5 belles chambres avec salle d'eau réparties sur 2 étages. Aux couleurs chaudes et aux noms évocateurs liés à l'idée de parenthèse : air du large, Grain de sable, Brise marine....Certaines chambres ont vue sur mer, .

Les petits déjeuners sont servis par la maîtresse de maison dans la salle à manger/cuisine familiale au 1er étage, un bel espace avec cheminée.

Au niveau de l’ancienne pharmacie, un gîte de 4 personnes donnant sur le jardin a également été aménagé.

 

Prochainement, Christine souhaite proposer des séjours « clés en main » tels que bien être et nature, pour le plus grand plaisir des amateurs de marche à pied et de relaxation.

 

Ce nouvel équipement touristique, ouvert à l'année vient compléter l'offre d’hébergement de qualité nécessaire au développement touristique de Groix comme destination Nature et Patrimoine.

Tél: 06 60 70 68 23

 

Site internet : http://chambres-hotes-ile-groix.fr/

 

 

 

Annie Brusson, créatrice de meubles en palettes

Annie Brusson est originaire de Dordogne mais elle a passé toutes ses vacances scolaires dans la maison de sa famille maternelle en Bretagne, dans le golfe du Morbihan. Pour elle, vivre sur une île était un rêve d'enfant qu'elle réalisera en 2000 avec l'achat de sa maison à Quehello. "Je recherchais avant tout une île authentique, vivante, pas trop clinquante, à la mesure de l'homme. Groix correspond à tout cela", explique-t-elle.
Depuis toute petite, Annie récupère, taille, sculpte, modèle et s'initie à diverses activités manuelles et divers matériaux tels que la pierre et le bois. Il y a quelques années, elle s'est mise à fabriquer des meubles et des aménagements intérieurs à partir de palettes qu'elle récupère dans les commerces de l'île. Elle leur donne une seconde vie en les transformant en fauteuils, chaises, lits, meubles de rangement... Son carnet de commandes commence à se remplir. Elle anime un atelier palettes pour un magasin de bricolage à Lorient et va réaliser dans ce matériau l'aménagement d'une salle pour l'Université de Poitiers.
Annie a offert au Pôle Enfance un drôle de cadeau : " C'est un sapin de Noël original entièrement fait de palettes ! Non seulement ça évite d'abattre un arbre, mais surtout ça montre que l'on peut réutiliser toutes ces palettes qui partent dans les bennes de la déchetterie", dit-elle.

Des lunettes de toutes les couleurs

Florence et Bruno Serre se rencontrent à l'école d'opticiens de Morez (Jura), capitale française de la lunetterie. Leur diplôme en poche, ils ouvrent une boutique près d'Orléans où ils resteront 18 ans.

 

Ils ont toujours été attirés par les îles. Le père de Florence est belle-ilois. En 2001, ils viennent en vacances à Groix. Ils y reviendront en 2005, sans savoir qu'ils s'y installeront un an plus tard avec leur 3 enfants et ouvriront leur boutique « Les lunettes de Groix », là où se trouvait Joséphane Lanco qui tenait le syndicat d'initiatives.

 

Dans leur échoppe, on trouve des lunettes bien sûr, mais aussi des montres originales, des réveils, de beaux stylos, des jumelles, des boussoles, des loupes…

 

Pour les lunettes, Florence et Bruno sont sans cesse en recherche de qualité, travaillent plutôt avec des petits créateurs et privilégient la fabrication française : « Bien souvent, dans les lunettes de marque, on paye le nom au détriment de la qualité », explique Bruno. C'est ainsi que dans leur magasin, on trouve, entre autres lunettes classiques, des montures au design tout à fait original, des montures à base d'algue, des montures en bois, des montures en coton recyclé, façonnées à la main ou des lunettes aux couleurs personnalisées…

 

Pour rester innovants et en perpétuelle recherche d'unicité, Florence et Bruno s'imposent comme contrainte de ne jamais avoir 2 fois la même monture en magasin. « La solution de facilité serait de réapprovisionner le stock de lunettes qui se vendent bien, mais nous avons fait le choix de proposer des montures uniques », raconte Bruno.

Tous les ans au mois de septembre, ils se rendent au salon de l'optique à Villepinte pour dénicher de nouvelles lunettes, de nouveaux créateurs.

 

Cette année, la saison a été bonne. 9 ans après leur ouverture, leur marge de progression est encore positive. Florence et Bruno cherchent à se diversifier et à répondre aux envies de leur clientèle « Pour Noël, j'aimerais étendre ma gamme de montres », explique Florence qui a 5 paires de lunettes de couleur qu' elle marie avec sa tenue du jour.

 

Florence se passionne pour la cuisine tandis que Bruno préfère le maquettisme et collectionne de vieux objets, vieux jouets, vieux électrophones...

Catherine Robert, responsable de la réserve naturelle de Groix

Catherine Robert arrive à Groix avec ses parents en 1974. Elle part poursuivre ses études à l'université de Rennes où elle prépare une maîtrise en Environnement.
Mais à cette époque, l'environnement n'est pas une priorité. Catherine ne trouve pas de poste dans son domaine et s'oriente vers l'enseignement. Elle enseigne les maths-physique-chimie à Sarzeau, puis les Sciences de la Vie et de la Terre au collège Saint Tudy à Groix.
Installée désormais à Groix, elle fonde une famille et donne naissance à 3 garçons.

 

1983: création de la réserve naturelle "François le Bail"

Quand vient la création de la réserve naturelle en 1983, à la demande de la commune, l'association Bretagne Vivante cherche des animateurs pour la période estivale. Catherine a postulé en 1985 et lorsqu'un poste de responsable de site s'est ouvert en mars 1989, c'est tout naturellement qu'il lui a été proposé.
En 1989, tout était à mettre en place. Au début, Catherine n'avait pas de bureau. Elle ouvrait sa tente-caravane sur la place du marché, avant de disposer d'un bureau dans l'enceinte de l'écomusée jusqu'à l'ouverture de la maison de la réserve en 1991.

« Au début, raconte Catherine, lorsque la réserve a été créée en décembre 1983, elle a été très mal acceptée par la population. Les aménagements mis en place étaient régulièrement détériorés. Aujourd'hui, les mentalités ont changé et la réserve naturelle fait partie du paysage socio-économique de l'île. En témoigne la solidarité des habitants venus nettoyer la côte lors de l’échouage de milliers de seringues pendant l'hiver 2013-2014 »


Aujourd'hui la maison de la réserve propose une exposition permanente sur la réserve naturelle François Le Bail, un espace d'exposition temporaire, un coin bibliothèque et une boutique où les visiteurs peuvent découvrir l'artisanat local et les producteurs groisillons. 2500 personnes
franchissent sa porte chaque année, ce qui représente le premier site touristique de l'île en terme de fréquentation avec l'écomusée.


Des missions très diversifiées

La première mission de Catherine est de surveiller les deux sites mis en réserve naturelle : La Pointe des Chats – Locqueltas et Pen Men-Beg Melen, soit une centaine d'hectares moitié sur le domaine public maritime, moitié terrestre. En tant qu'agent assermenté auprès du tribunal de Lorient etcommissionnée par le Ministère de l'écologie, elle peut dresser des procès verbaux en cas d'infractions comme les prélèvements d'échantillons de roches ou de galets, tir sur des espèces protégées...

 

Elle se doit d'entretenir l'ensemble du site mis en réserve (signalétique, nettoyage des chemins, de la côte...) et assure aussi une mission de suivis naturalistes : suivis botaniques des zones mises en défens à la pointe des Chats et à Pen Men, suivi hebdomadaire de certains nids d'oiseaux marins à Pen Men par exemple et ceci en lien avec tous les éminents spécialistes (universitaires et autodidactes) qui veulent bien venir bénévolement parfaire les inventaires sur Groix. Avec eux, elle écrit ensuite des articles dans des revues spécialisées et réalise des expositions thématiques (lichens, fougères,
papillons, poissons, plantes médicinales).

Elle a également un rôle d'animation et de sensibilisation auprès de différents publics. En 2014, avec Céline Lafon, sa collègue en CDD pendant six mois sur le réserve, elle a accueilli 3500 personnes lors des 171 animations proposées. Auxquelles il faut ajouter 78 groupes d'étudiants et de lycéens, soit environ 2500 jeunes, venus à Groix étudier la géologie avec leurs professeurs formés par Michel Ballèvre, professeur de géologie à l'université de Rennes mais aussi conservateur bénévole de la réserve naturelle. Elle assure aussi les ouvertures de la maison de la réserve.

Enfin, elle rédige, tous les ans, un rapport d'activité détaillant toutes les actions de l'année écoulée et a produit un plan de gestion constituant le document cadre pour une durée de 5 ans.

En 26 ans de carrière, Catherine a accueilli 150 stagiaires et environ 52000 personnes en animation.

Elle a travaillé avec des objecteurs de conscience avant que ce statut ne disparaisse ; deux d'entre eux sont restés vivre sur l'île: Laurent Montassine, Frédéric Le Cornoux.

 

Mais le passion de Catherine pour l'environnement ne s’arrête pas là. A la maison, elle a des ruches et cultive un potager bio.

 

 

 

Interview: Stanislas Yvon, marin pêcheur sur l'île de Groix

Originaire de l'île et fils de marin, Stanislas Yvon est un des 5 marins-pêcheurs professionnels en activité sur l'île de Groix. Tout petit déjà, il partait en mer avec son père et allait pêcher à la côte.

Après la 3ème, il s'oriente vers une école de pêche pendant 2 ans à Etel. Diplôme en poche, il embarque d'abord sur l'Exo 7 avec Stéphane Bihan, il a alors 17 ans. Deux ans plus tard, il achète son propre bateau de pêche. Stanislas est aujourd'hui patron de pêche sur Les Néréides, un clin d’œil aux filles du dieu grec Nérée, qui au nombre de 50 protègent les marins en mer.

Il pêche essentiellement le bar de ligne. Tous les jours, il lance plus de 1200 hameçons pour ensuite vendre sa pêche à Keroman, entre 20 et 30 kg de bars par jour et une dizaine de kilos de daurades, lieux et autres poissons.

Stanislas est un passionné de pêche et vit de sa passion, la mer.

Ti Dudy Breiz: Bientôt une nouvelle biscuiterie

Ti Dudy Breiz est installé dans le bourg depuis 9 ans déjà. C'est le paradis des amateurs de produits locaux de qualité, de biscuits et gâteaux faits maison sans colorants ni transformateurs. Des spécialités fabriquées par Frédéric le Goff : gâteau breton au beurre salé, quatre quart, Kouing aman, crêpes, financiers, cookies...La production s'exporte sur le continent et alimente les épiceries de produits fins. Les produits sont aussi présents dans de nombreux salons gastronomiques dont certains à l'étranger

 

Frédérique est une amoureuse de l'île. Toute jeune, elle y passait toutes ses vacances dans la maison de ses grands-parents. A 17 ans, elle quitte la capitale pour suivre sa formation de secrétaire médicale en Bretagne et c'est sur l'île qu'elle rencontre son futur mari Philippe. Elle ne quittera plus jamais Groix. Elle adapte sa carrière professionnelle avec son lieu de vie et travaille successivement à Comod, Jeunesse et Marine, l'auberge de jeunesse, l'hôtel de la Marine et Groix et Nature…

 

Frédérique et Philippe ont un projet d'épicerie fine en tête. Les banques ne les suivent pas, dommage! Mais leur projet leur tient à cœur et 3 ans plus tard, ils le représentent. Cette fois, les banques acceptent de financer. Bientôt à la boutique d'épicerie fine s'ajoute une biscuiterie. « L'épicerie fine ne suffisait pas pour gagner sa vie, nous avions deux enfants en âge de faire des études, j'ai lancé la biscuiterie » explique t-elle. L' activité se développe et prospère.

Au fils des ans, face à la demande croissante, le laboratoire de la route de Port-Mélite devient beaucoup trop exiguë. Frédérique manque d'espace pour travailler et a du mal à fournir. Alors, il est décidé de délocaliser l'espace de fabrication dans la zone d'activités du Gripp.

Le nouveau bâtiment, qui a déjà obtenu son permis de construire, se situera non loin de Groix et Nature. L' agrandissement de l'espace de travail permettra l'augmentation de la production et l'embauche de 2 personnes supplémentaires en CDI et en été d'un ou deux saisonniers. Sur le site, il sera également possible de visiter la biscuiterie.

Le déplacement de la fabrication au Gripp, permettra aussi d'augmenter l'espace de vente dans sa boutique au bourg et d'assurer un meilleur service à la clientèle.

 

Frédérique entend préserver une petite structure artisanale et garder la qualité de ses biscuits. Elle réfléchit déjà à de nouvelles recettes, peut être une gamme salée ou la fabrication de glaces artisanales.

 

Pour en savoir plus www.tidudibreizh.fr/

 

Interview: Jean Louis Farjot, restaurant-cave "Le Cinquante"

Tout petit déjà, Jean Louis Farjot, originaire de Lanion, aidait sa mère à préparer le repas. Il se souvient d'ailleurs que vers l'âge de 5-6 ans, il jouait à préparer la cuisine avec de la terre.

Jean-Louis n'aimait pas trop l'école et a su très tôt ce qu'il voulait faire. Très vite, il s'oriente vers une école hôtelière à Saint Brieuc.

Dès l'âge de 14 ans, il travaille les produits frais dans un restaurant côtier et commence les saisons, l'hiver en Savoie et l'été à La Baule. Il en garde d'ailleurs un bon souvenir puisqu'il retrouvait à chaque saison un petit groupe d'amis, saisonniers comme lui.

Très vite, Jean-Louis se fait repérer et c'est à l'âge de 21 ans qu'il entre au restaurant gastronomique de l'hôtel Pullman à Paris. Il y reste 1 an avant de rejoindre le réseau d'hôtels « Relais et Châteaux ». Puis Jean Louis part pour l'Angleterre où il travaille dans un restaurant français 3 étoiles au guide Michelin. Jean-Louis peaufine ses connaissances et continue de se former en toute créativité.

A 29 ans, il prend une place de chef à Deauville dans le restaurant du cinéaste Claude Lelouche pendant 4 ans. Il rencontre Claire. Ils partent tous les deux au Luxembourg relever un nouveau challenge : relancer un restaurant en perte de vitesse.

Mais les Farjot ont la bougeotte, et avec les enfants, ils partent s'installer en Suisse. Claude Lelouche les rappelle, et toute la famille revient s'installer à Deauville pour 8 ans.

Claire et Jean Louis découvrent l'île de Groix par le biais de Marco. C'est le coup de cœur, Jean Louis et Claire y apprécient le cadre et la qualité de vie. Ils décident d'ouvrir leur propre restaurant mais les banques ne les suivent pas, trouvant le projet trop risqué.

Finalement, le restaurant « Le Cinquante » ouvre et cela fait 8 ans que le tableau en ardoise affiche une cuisine raffinée et créative qui met en valeur des produits naturels et de qualité. « C'est un métier exigeant où il faut donner de sa personne » affirme Jean Louis.

Quant à Claire, elle s'est spécialisée dans la cave à vin où elle propose une sélection de vins naturels. L'an dernier, elle a d'ailleurs lancé un salon du vin naturel qui a connu un beau succès. Une deuxième édition aura lieu en 2016.

Mais les Farjot débordent d'idée et se lancent un nouveau défi. En effet, un projet de fumaison démarrera d'ici la fin de l'année.

Jean Louis est un passionné qui aime se surpasser, toujours en quête de nouvelles recettes pour marier les saveurs, jouer sur les couleurs, les textures. Un concentré d'artiste.

 

 

 

un instant sur l'île de Groix

la recette du Kouign Pod par José Calloch